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Histoire des Guérin - 03 - La Garde-Guérin

(rédaction du 29.5.92)

 

 

 

 

 

3. LA GARDE GUÉRIN (Gévaudan)

 

 

 

 

 

            La Garde-Guérin est une toute petite cité du Gévaudan, dans l'actuel département de la Lozère. Elle ne compte même plus une cinquantaine d'habitants mais elle a vécu une histoire étonnante. Elle a organisé autrefois la seule communauté militaire, mais non religieuse[1] de l'Occident médiéval. C'est un exemple unique que nous allons découvrir ensemble.

            On y arrive un peu au sud de Villefort par la route D.906 qui va d'Alès à Langogne. Les environs forment une pénéplaine à 900 mètres d'altitude entre la Margeride et l'Aubrac. Les croupes cristallines y culminent au milieu des landes. Le plateau est raviné par les gorges du Chassezac et de l'Altier qui se dirigent vers le sud. Il donne naissance à l'Allier qui commence une course de 410 km vers le nord, et au Tarn qui part pour 375 autres kilomètres vers l'ouest.

 

-

 

            La terre du Gévaudan n'a jamais été fertile car elle manque d'eau et n'est bonne qu'à l'élevage extensif. Elle nourrit des troupeaux de moutons, mais aussi les bovins de l'Aubrac. C'est principalement une terre de transhumance, presque sans cultures et à peu près démunie d'industrie. Il y existait bien encore une tannerie en 1700, celle du Vernet. On peut encore voir son emplacement en descendant au hameau du même nom.

            C'est aussi une terre de maquis. Elle a hébergé les prêtres réfractaires sous la Révolution. La Grotte des curés conserve leur souvenir. Pour les mêmes raisons, elle reçut les maquisards pendant la dernière guerre. On la trouve sur le chemin du Mont et du village abandonné de La Vialle. Tous ces environs semblent abandonnés.

            Mais il n'en a pas toujours été ainsi. L'endroit était un lieu de passage depuis l'âge du bronze et reliait le Languedoc à l'Auvergne. Cette route antique, dite voie Regordane (cami Regourdan) faisait communiquer l'ancien port de Saint-Gilles(-du Gard), fort actif au Moyen-Age, les foires de Beaucaire, les villes de Montpellier et de Nîmes, avec Brioude, et plus au nord, la cité marchande de Montferrand.

 

            La région était encore habitée par les loups à la fin du dix-neuvième siècle. Ils y ont toujours vécu. Le plus célèbre d'entre eux n'était autre que la Bête du Gévaudan. Apparu pour la première fois en plein mois de juillet 1764, il avait fait de nombreuses victimes[2] et avait régulièrement échappé aux battues.

            Louis XV envoya son grand veneur qui rentra bredouille. Heureusement qu'en juin 1767, un paysan du nom de Jean Chastel, plus habile ou plus chanceux que les autres, parvint enfin à l'abattre pour le plus grand soulagement de ses concitoyens.

 

-

 

            Le Gévaudan est l'ancien Pagus Gabalitanus[3] des Gallo-Romains, dont la capitale était Anderitum[4], aujourd'hui Javols[5], siège d'un évêché jusqu'au quatrième siècle avant que Mende ne lui ravisse sa place. En 472, Rome, en abandonnant l'Auvergne aux Wisigoths, leur avait aussi donné le Gévaudan. Cette sujétion dura jusqu'en 507 lorsque Clovis les vainquit à Vouillé et s'empara des territoires du sud de la Loire. Le Gévaudan restera désormais sous domination franque.

 

            Une petite cité fortifiée existait dans ce lieu qui commandant la voie Regordane au commencement du Moyen-Age. Elle avait été fondée à proximité de la route et s'était développée en forme de demi-cercle dont la base coïncidait avec la gorge abrupte du Chassezac. L'enceinte était percée de deux portes fortifiées, celle du Rachas et celle de Saint-Michel.

            Le château existait de toute antiquité, bien que sa plus ancienne mention date de 1058, à l'occasion d'une ordonnance de l'évêque de Mende. Mais sa construction a été remaniée plusieurs fois au cours des âges. L'église de style roman, dédiée à Saint-Michel, date du douzième siècle.

            En dehors de l'enceinte fortifiée, sur le chemin du Mont, existe encore le pré de la justice, où se trouvait autrefois l'hôpital qui accueillait les voyageurs arrivant après la fermeture des portes.

 

            Le nom de la Garde-Guérin s'explique par l'existence d'une terre aux limites incertaines que possédait un seigneur du nom de Guérin, qui tenait également la terre de Chateauneuf-Randon[6]. A cette famille appartient le poète occitan Guérin d'Apchier[7] qui vivait au douzième siècle, châtelain en Gévaudan, dans l'évêché de Mende. On peut toujours voir les restes de son château dans le hameau d'Apchier[8].

 

-

 

            La Garde-Guérin reçut le pape Urbain II[9] à la fin de l'été 1095, venant d'Italie présider le Concile de Clermont qui ouvrit le 18 novembre. On sait comment il appela les Chrétiens sur les malheurs de la Terre sainte et déclencha la Première Croisade. Jamais jusqu'à cette date un personnage d'une telle importance n'était passé dans les murs de la Garde-Guérin.

 

            En 1161, l'évêque de Mende, Adalbert[10] III de Tournel, allai de sa propre initiative à Paris rendre hommage au roi Louis VII. Il savait fort bien ce qu'il faisait, préférant se placer de lui même sous la protection d'un roi lointain dont il n'avait rien à craindre, mais lui fournirait les motifs pour se libérer des autres seigneurs. Le roi, enchanté de telles dispositions tout à fait inattendues, lui délivra une charte connue sous le nom de la Bulle d'or, dans laquelle il lui accordait sa protection. Cette immédiatisation, la première dans l'histoire capétienne, supprimait un échelon hiérarchique et rendait les évêques de Mende indépendants de leurs anciens seigneurs. Cet exemple ne sera pas perdu. En 1162 et 1163, l'évêque de Lodève, les abbés de Saint-Guilhem le Désert et de Saint-Gilles solliciteront du roi le renouvellement de leurs vieux privilèges d'immunité.

 

            Une autre mention de la Garde-Guérin date de la campagne contre les Albigeois en 1226. Le roi Louis VIII était descendu dans le midi par la route du Rhône, avait mis le siège devant Avignon et s'en était emparée. Les seigneurs du midi s'étaient empressés de faire allégeance à la couronne. Ce fut le cas d'Odilon Guérin, seigneur de Chateauneuf-Randon qui se vit ainsi confirmer ses droits, mais sans doute avait-il eu chaud. On le comprend.

            Le roi avait organisé sa conquête en créant les deux sénéchaussées de Beaucaire et de Carcassonne. Il ne tardera pas à mettre la main sur les droits de ses nouveaux sujets car l'année suivante, le sénéchal de Beaucaire envahissait la Garde-Guérin et enrôlait ses hommes et ses bêtes. Il détruisait ses moulins et se faisait reverser les fructueux péages que réglaient les marchands. Il prenait ses gages tant que l'évêque de Mende n'aurait pas livré une certaine Isabelle d'Anduze que lui réclamait le roi.

 

            Les conditions politiques avaient changé depuis un siècle. Au faible Louis VII avait succédé son arrière petit fils Saint-Louis, qui avait maintenant les moyens de se faire obéir. L'évêque fut même contraint de se plaindre au Parlement en 1266 pour recouvrer son droit de battre monnaie que lui avait retiré le même sénéchal de Beaucaire.

            L'évolution avait fait de la voie Regordane une route sûre, si bien que la Garde-Guérin prit alors une grande importance économique et stratégique. Elle reçut Philippe le Bel en 1304 au retour d'un séjour mouvementé en Languedoc. Sous Charles V, un document de 1364 attribue 70 feux à la Gorda Garini, environ trois cents habitants.

 

-

 

            Au cours de la guerre de cent ans, le désastreux traité de Brétigny du 8 mai 1360 avait démobilisé les soldats des deux camps. Privés de leurs moyens d'existence, ils se constituèrent en Grandes compagnies pour vivre sur le pays d'autant plus facilement que personne n'était plus en mesure de les en empêcher. L'une d'elles, formée en Champagne, avait descendu la vallée du Rhône, pris et saccagé Pont-Saint-Esprit. Elle avait au passage empoché le trésor du sénéchal de Beaucaire et rançonné le pape pour épargner Avignon. La Garde-Guérin reçut leur peu agréable visite en 1361. Ils occupèrent le château et incendièrent une partie de la cité.

            Peu de temps après, par une charte datée du 22 janvier 1367, la Garde-Guérin obtenait de Louis d'Anjou[11] l'établissement d'une foire de trois jours le 26 novembre ainsi qu'un marché tous les lundis. C'était la plus ancienne foire du Gévaudan. Elle durera six siècles.

 

-

 

            La Garde-Guérin s'était organisée de manière bien particulière dès le début du douzième siècle. En effet, alors que les ordres militaires religieux des Hospitaliers ou des Templiers servaient d'exutoire en Terre Sainte aux cadets des familles nobles, la Garde-Guérin montrait le seul exemple d'une communauté purement laïque, organisée et dirigée par des seuls laïcs en vue de protéger comme d'exploiter les marchands empruntant la voie Regordane.

 

            Ils avaient conclu un pacte entre pairs car les anciens documents précisent que les co-seigneurs étaient égaux en droits comme en devoirs. Il était précisé que chacun des membres devait posséder une maison dans l'enceinte fortifiée et que pour éviter l'absentéisme, chacun était tenu d'y habiter et d'y avoir un îlot séparé des autres par une ruelle étroite, nommée le pan du roi pour éviter les incendies. Ils étaient 31 pariers en 1258. Ils ne seront plus que 27 au quatorzième siècle.

            L'organisation était à la fois commerciale et civile. On peut la comparer à une société en nom collectif. Chacun des membres gardait son indépendance juridique et personnelle pour tout ce qui ne concernait pas la communauté proprement dite. Ce point les distinguait des Templiers et Hospitaliers qui n'avaient aucune indépendance personnelle, ne possédaient rien en propre et devaient totale obéissance à leurs supérieurs.

 

-

 

            Les revenus de la Garde-Guérin, et par conséquent de ses pariers, consistaient en divers droits perçus sur tout ce qui passait sur la voie Regordane, en contrepartie de la protection qui était accordée, sinon imposée aux voyageurs, aux animaux et aux marchandises. C'était d'abord le droit de péage, destiné à maintenir la route en bon état, qui allait à l'équivalent médiéval des Ponts et Chaussées. Le droit de guidage était perçu pour l'entretien de la milice chargée de la police routière et de l'accompagnement des voyageurs, l'équivalent des actuels motards de la gendarmerie.

            Les services financiers percevaient en outre plusieurs autres droits. Il existait le droit de cartelage sur les denrées. Il se mesurait à la carte, l'unité de mesure Gardèze[12]. Les marchandises vendues au marché étaient frappées d'un droit de transit et de charroi, ces deux droits représentant la taxe sur le chiffre d'affaires.

            Enfin, les troupeaux en transhumance payaient à leur tour un droit de pulvérage en raison de la poussière qu'ils soulevaient et que l'on peut croire destinée aux services de la voirie. Comme on le constate, l'impôt a toujours eu horreur du vide.

 

            Par une convention datée de février 1220, les pariers se partageaient le bénéfice tiré de ces droits au prorata de leur portion ou parerie, on dirait de nos jours, de leurs actions. Cela laisse entendre que l'égalité d'autrefois n'était plus qu'un souvenir battu en brèche par les inéluctables différences d'apports et d'activités, les conséquences des héritages et des cessions. La société de personnes était devenue en fait une véritable société de capitaux.

            Mais de l'organisation primitive restait que ces pareries héréditaires ne pouvaient être cédées que selon des conditions très précises, et avec l'accord de l'évêque de Mende. Ce dernier y trouvait ainsi le moyen d'y exercer une influence prépondérante en surveillant sa composition. Disons que la parerie était placée sous ministère de tutelle et que l'évêque disposait d'une minorité de blocage.

 

-

 

            Depuis 1260, la parerie était dirigée par deux consuls. Ils présidaient à la perception et à la distribution des revenus. Ils veillaient à l'entretien des routes, du château et des ponts comme à l'administration de l’hôpital. Chargés de la sécurité du pays, ils siégeaient en tant que tels aux Etats du Gévaudan sous la présidence de l'évêque de Mende. Ils pouvaient ainsi réunir les pariers et constituer une milice armée contre les pillards. Ils nommaient leurs baillis, officiers de justice, leur notaire[13], leurs sergents et possédaient le droit de justice sur leurs terres. Toute cette organisation était sous le vocable de Saint-Michel. L'église porte son nom et le sceau de la cité porte son effigie.

 

            L'importance de la voie Regordane fit de la cité une puissance économique et militaire. Elle régnait sur les hameaux placés au nord et au sud comme Albespeyre, Le Rachas, La Molette et le Thort qui constituaient autant de relais secondaires que de postes fortifiés. On ne sait si cette puissance avait incité ou nom les pariers de la Garde-Guérin à user et abuser de leur monopole. Ils en avaient les moyens.

            C'est d'autant plus vraisemblable que les évêques de Mende, d'Uzès, de Viviers et du Puy furent amenés à se plaindre de nos pariers et leur faire des remontrances afin qu'ils mettent plus de mesure dans leur tarif fiscal. Ces mises en demeure étant restées sans effet, ils durent par deux fois lever une armée en 1158 et en 1153 et s'emparèrent de la Garde-Guérin. Pour plus de sûreté, ils la placèrent sous la suzeraineté de Guérin de Tournel, un cadet de la baronnie de Randon.

 

-

 

            La Garde-Guérin commença à décliner à la fin de la guerre de cent ans. Elle perdit une partie de ses habitants et les autres négligeaient d'entretenir les routes comme de guider et protéger les voyageurs. Les foires de Lyon avaient entre-temps supplanté celles de Beaucaire et d'autre part la voie rhodanienne, désormais entièrement sous contrôle du roi, était beaucoup plus sure, mais aussi, bien plus commode.

            La cité souffrit encore d'un incendie en 1722. Elle n'intéressait plus grand monde. Ses quelques seigneurs, pour briller à la cour, dilapidaient les fonds alloués aux Etats du Gévaudan pour l'entretien des routes. Les habitants restant sur place, étaient de moins en moins nombreux et vivaient tant bien que mal de l'élevage du mouton.

            De la grandeur passée, ne restait que la foire, déplacée en fin septembre, qui elle non plus avait perdu beaucoup de son intérêt. La cité fit parler d'elle en 1799, quand des appelés insoumis tuèrent plusieurs gendarmes et prirent le maquis pour échapper à la conscription. La construction de la nouvelle route en 1840, puis de la voie ferrée en 1862-70 avaient fort momentanément accordé un répit à l'engourdissement de la cité. Elle redevint le corps sans âme d'auparavant, beaucoup trop vaste pour son peu d'activités.

 

-

 

            Abandonnée, la Garde-Guérin tombait en ruines lorsque le curé Chalvidan commença à se préoccuper des bâtiments à peu près en état. Il s'en rendit propriétaire pour les sauver de la destruction. D'autres suivirent son exemple et se regroupèrent en association[14] pour sauver la Garde-Guérin et si possible la faire renaître de ses cendres.

            C'est le tourisme qui tire maintenant la Garde-Guérin se son ancienne léthargie. Les résidences secondaires s'installent dans les anciennes ruines, les sauvent et les rénovent. Quelques artisans en mal d'écologie s'y sont installés et donnent une raison d'espérer. La Garde-Guérin est maintenant un petit centre de séjour où le voyageur vient contempler ses murailles, son paysage grandiose et sa sévère beauté.

 

 

 

 

 

3.LA GARDE-GUERIN (Bretagne)

 

 

 

 

 

            En dehors de cette première Garde-Guérin, un lieu-dit du même nom existe en Bretagne, plus exactement à trois kilomètres de Saint-Briac, au bord de l'anse de la Fosse. On ignore l'origine de ce nom. Tout ce que l'on peut penser est qu'un certain Guérin a du s'y installer vers les onzième ou douzième siècles et lui a donné son nom.

            On trouve un amas de rochers au sud est dans lequel on reconnaît les restes d'un dolmen et au sud ouest un bloc de granit d'un mètre vingt de hauteur que l'on considère comme un petit menhir.

            Mais le plus curieux est que l'on retire parfois des restes de troncs d'arbres des anses de Port-Hue et de la Garde-Guérin, ce qui démontre que la contrée a été envahie par la mer à une période très ancienne à la suite d'un affaissement du littoral. Cela n'a rien pour surprendre, car la carte du littoral était différente de ce qu'elle est devenue. Il y a quinze siècles, les îles Chausey étaient encore reliées au continent et des voies romaines s’arrêtaient brusquement sur le rivage, qui autrement conduisaient aux îles anglo-normandes. D'autre part les légendes du Mont-Saint-Michel font état de la disparition des forets qui l'entouraient au début du Moyen-Age.

 

            Il faut encore sauter un millénaire pour trouver la première mention de la Garde-Guérin en 1506. A cette date, Charles Gruel[15], héritier d'Arthur et Robert Gruel, seigneurs de Saint-Jean et de la Garde-Guérin, rend aveu[16] pour ses terres à la Chambre des Comptes de Bretagne. Son cousin Charles de Beaumanoir, vicomte de Médréac et du Besso rendra le même aveu en 1545.

            La terre de la Garde-Guérin, alors propriété des Pontbriand, leurs héritiers, comprenait en 1629, maison d'habitation, cours, jardins, colombier, ainsi que la péninsule du Perron[17]. Les documents précisent qu'il y était «basty le corps de garde et fanal de Pontbriand»

 

-

 

            Les bâtiments de la Garde-Guérin étaient en fort mauvais état et ne servaient plus à grand chose lorsque débuta la guerre de Sept Ans[18]. Les Anglais tentèrent plusieurs débarquements dans l'ouest dans l'intention de s'emparer de Cherbourg et Saint-Malo. Confiants dans l'absence de garnisons, ils débarquèrent les 4 et 5 septembre 1758 sur les plages de la Fosse[19] où leur général Blight savait qu'on ne l'attendait pas. Il fut quand même écrasé le 11 septembre sur la grève de Saint-Cast par le duc d'Aiguillon[20] et les milices des garde côtes.

 

            Les Allemands ont fortifié la Garde-Guérin en creusant le rocher pour y installer un puissant blockhaus et de nombreux canons dirigés vers la mer.

 

BIBLIOGRAPHIE: Guillaume Gruel: «Chronique d’Arthur de Richemont» Ed.Levasseur 1890 p.XV & 234 - abbé Auguste Lemasson: «La féodalité à Saint-Briac» Impr.Oberthur 1934 p.27-32 - Archives de la Loire-Atlantique B.1283: Comptes des trois Gruel 1550 -

 

 

 

 

 

FIN DE CHAPITRE

 

 



[1]. Les deux ordres des Hospitaliers et des Templiers étaient à la fois militaires et religieux.

[2]. 0n lui attribue cinquante victimes en trois ans. On ne prête qu'aux riches..

[3]. Du nom des Gabales, la tribu gauloise qui l'habitait.

[4]. Le suffixe latin Ritum indique la présence d'un gué.

[5]. Javols n'est autre que le mot Gabale francisé. Javols n'a plus que 500 habitants.

[6]. C'est en assiégeant Châteauneuf de Randon que mourut le connétable du Guesclin le 13 juillet 1380. Mais la seigneurie avait changé de possesseur à cette époque.

[7]. Voir chapitre 10.

[8]. On dit indifféremment Apcher ou Apchier, la première graphie étant restée celle de l'administration.

[9]. Il fut pape de 1088 à 1099.

[10]. Il fut évêque de Mende entre 1151 et 1187.

[11]. Louis (1339-1384) d'Anjou, frère de Charles V et lieutenant du roi en Languedoc depuis 1365.

[12]. C'est l'adjectif d'appartenance à la Garde-Guérin.

[13]. Sa maison existe encore.

[14]. C'est la G.A.R.D.E. (Groupement pour l'amélioration, la rénovation le développement et l'entretien), comme quoi ils surent trouver un sigle intelligent.

[15]. Son père Guillaume Gruel, était chroniqueur du connétable Arthur de Richemont. Charles mourra sans héritiers directs.

[16]. Archives de Loire-Atlantique: B.1283

[17]. qui n'était donc pas encore une île à cette époque.

[18]. Commencée en 1754, la Guerre de Sept Ans se termina par le Traité de Paris le 10 février 1763 par lequel nous abandonnions le Canada et la rive gauche du Mississippi

[19]. immédiatement à l'est entre La Garde-Guérin et Saint-Lunaire.

[20]. Emmanuel du Plessis de Richelieu (1720-1788) duc d'Aiguillon. Gouverneur de Bretagne, ennemi du Parlement de Rennes, Louis XV le rappela à Versailles pour en faire son Ministre de la Guerre.


Date de création : 03/07/2007 @ 16:29
Dernière modification : 19/02/2013 @ 14:07
Catégorie : Histoire des Guérin
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