Recherche




Articles
+ Bulletins
+ Galaxie Guérin
 -  Histoire des Guérin
+ Les aventures de Galaxie
Généalogie
Créer un arbre
Modifier mon arbre
Liste des arbres
Exemple de généalogie
Connexion...
  Membres: 3279

Pseudo:

Mot de passe:

[ Mot de passe perdu ? ]


[ Devenir membre ]


  Membre en ligne: 0
  Anonyme en ligne: 1

Webmaster - Infos
Visites

 124328 visiteurs

 1 visiteur en ligne

Histoire des Guérin - 17 - Les humanites italiens

(rédaction du 28.6.92)




17. LES HUMANISTES ITALIENS





Une famille italienne a donné aux lettres sept générations d'humanistes. J'espère cependant que le lecteur saura distinguer les Jean Baptiste des Alexandre.


Guarino il Veronese
1374 - 1460


Les Français l'appelaient Guérin de Vérone, mais lui même signait en latin «Guarinus Veronensis» tandis que ses contemporains lui donnaient le nom de Varinus. Il naquit vers 1374 à Vérone et étudia le latin avec Jean de Ravenne. Son père y était probablement notaire, car tout jeune, il débuta dans cette profession.
Manquant de vocation pour les actes, et sa famille en ayant les moyens, il quitta le notariat, enseigna la grammaire, et apprit le grec. Ce n'était plus une nouveauté en Italie depuis le séjour de Gemistos Phleton . Guarino pouvait étancher d'autant plus sa soif de savoir, que Demetrios Chrisoloras , était alors en Italie. Ambassadeur des empereurs Jean V (1341-1391) et de son fils Manuel II Paléologue (1391-1425), il avait été mandé en Occident pour traiter de la réunion des deux églises. Elle se fit en 1369, mais ne dura pas en raison de l'hostilité qui existait entre elles depuis des siècles. Par contre il signa un traité d'ordre commercial avec Venise en 1371 avant de retourner à Constantinople.

Chrisoloras, revenu en Italie à la suite de l'empereur byzantin, resta à Florence en 1397 et y enseigna le grec pendant quelques temps. Guarino fut l'un de ses premiers élèves. Voulant encore perfectionner ses connaissances, il ne lui restait qu'à se rendre chez les Grecs pour en maitriser parfaitement la langue. C'est pourquoi il arriva en 1403 chez Chrisoloras qui était retourné à Constantinople et lui offrait généreusement l'hospitalité. Il y resta cinq ans et ramena en Italie deux caisses de précieux manuscrits.


-


On sait peu de choses sur ses occupations entre 1408 et 1414, date à laquelle il enseigna les lettres grecques à Florence. On sait par contre qu'il eut quelques démêlés du style avec Niccolo Niccoli . Pour éviter toute polémique, Guarino préféra se rendre à Venise où il reçut la chaire de langue et de littérature grecques qui l'intéressait beaucoup plus que les querelles de préséance entre académiciens.
La peste s'y étant déclarée en 1422, courageux, mais pas forcément téméraire, il se réfugia à la cour de Vérone qui lui confia la chaire tenue précédemment par Niccoli, aux appointements de 135 ducats. Sa nouvelle position ne pouvait que lui faire des envieux, si bien qu'il se rendit vers 1426 à Trente pour trouver une autre situation plus reposante. C'est là que Nicolas II l'appela à Ferrare en juillet 1429 pour être le précepteur de son fils Lionel d'Este.
Guarino était l'homme tout indiqué quand le pape Eugène IV (1431-1447) eut besoin d'un traducteur de conférences lors du concile de 1438-1439. L'empereur byzantin Jean VIII Paléologue y était venu pour traiter de l'union des deux églises et obtenir ainsi les secours qui auraient pu prolonger son empire morribond . D'abord réuni à Bale, le concile avait eu l'idée saugrenue de déposer le pape pour élire l'antipape Felix V. Eugène IV, qui n'avait pas apprécié la plaisanterie, transféra le concile à Ferrare et y ouvrit sa première session le 10 janvier 1438.
Grecs et Latins se perdaient en vaines discussions et controverses parfaitement byzantines au sujet du Purgatoire et du «filioque» querelle vieille de plusieurs siècles, mais parfaitement dérisoire. Seul un humaniste comme Guarino, connaissant parfaitement les deux langues, était à même de traduire correctement ces problémes subtils où les interlocuteurs ergotaient pour un iota. On en était au même point au bout de seize réunions quand le concile fut encore transféré à Florence, où il resta deux ans et aboutit enfin à l'union projetée. On sait que cette union, trop tardive, sera balayée quelques années plus tard par la chute de Constantinople en 1453..

-

Guérin de Vérone fut estimé comme l'un des plus grands humanistes italiens. Il reçut les éloges d'Eneas Sylvius Piccolomini , du Pogge , du Filelfe et de Valla qui le plaçaient au premier rang de ceux ayant fait renaître l'étude de l'antiquité.
Nous lui devons la traduction en latin de nombreuses oeuvres de Plutarque, une «vie d’Aristote», une «vie de Platon». Tous ses ouvrages furent publiés après sa mort: (dix livres de la géographie de Strabon). Le «vocabularius breviloque dialogus de arte diphtongandi et de accentu» parut à Bale en 1478 et en 1480, puis encore à Cologne en 1486. Il avait rédigé les «Grammaticae institutiones» (institutions grammaticales) dans lequel il inaugurait le premier exemple d'une grammaire latine présentée selon une méthode nouvelle qui parut à Vérone en 1487 et en 1540.
Dans le domaine de l'histoire, il avait repris le Plutarque des qui parut à Brescia en 1488, à Bale en 1550 sous le titre de «Plutarchi vitae».
Guérin demeura à Ferrare toute sa vie et y mourut le 14 décembre 1460. Le plus connu de ses douze enfants est Gian Battista dons nous allons parler ensuite.

BIBLIOGRAPHIE: Johannes Pannonius: «Sylva Panegyrica ad Guarinum praeceptorem suum» Bâle 1518 - Barth. Fazzio: «de viris sui aevi illustribus» p.17 - Tiraboschi: «Storia delle lettere italiane» T.VI-II p.287 - Rosmini: «Vita e disciplina di Guarino Veronese e de’suoi discepoli» Brescia 1805 -


Gian Battista Guarini
1425 - 1513


L'un des douze enfants du précedent, il est né à Vérone vers 1425 et succéda à son père en 1460 dans sa chaire de grec et de latin à l'Université de Ferrare. Agnolo Ambrogini le désignait déjà comme le meilleur professeur de latin et de grec.
Il passera toute sa vie à Ferrare où il enseignait encore en 1495 à l'âge de 70 ans. Il y aura formé plusieurs disciples célèbres comme Giraldi , Aldo Manuzio et Jodocus Badius . Son seul voyage lointain le conduira en France. Le duc Borso de Ferrare, fils et second successeur de Nicolas II l'y avait envoyé comme ambassadeur.

-

On a de lui plusieurs ouvrages qui eurent beaucoup de succès. Il traduisit les discours de Demosthène, de Saint Jean Chysostome et de Saint Grégoire de Nazianze. Organisateur consciencieux, il avait étudié l'organisation de l'enseignement dans: «de ordine docenti et studenti». Ne s'arrétant pas en si bon chemin, il rédigea une étude sur les Epicuriens, et pendant qu'il y était une autre sur le gouvernement des royaumes.
Son fils Alexandre fera publier à Venise en 1525 son ouvrage sur Catulle. Bien qu'il n'y ait pas pris une part aussi grande que celle de son père, Alexandre fils était quand même titulaire d'une chaire à l'Université de Padoue. Son propre fils, dénommé Jean-Baptiste comme son grand-père, reprit la vocation familiale et fut l'un des plus célébres évrivains italiens de son temps.

BIBLIOGRAPHIE: Trithemius: «de scriptoribus ecclesiasticis» - Maffei: «degli scrittori veronesi¨ T.III p.81 - Tiraboschi: «Storia delle lettere italiane» T.VI-II p.29 - Sax: «Onomasticon»


Gian Battista Guarini
1537 - 1612


Il est né à Ferrare le 10 décembre 1537 et fit ses études dans sa ville natale, puis à Pise et à l'Université de Padoue sous la direction de son père Alessandro. Après un bref séjour à Rome, il revint à Ferrare où il se fit apprécier dans les milieux littéraires. Il prendra la suite de son père dans sa chaire de littérature, bien qu'il ait alors à peine vingt ans.
On ne sait presque rien de sa vie à cette époque, sinon qu'il fut un plaideur impénitent. Il plaida contre son père au sujet des fort importants héritages de son grand-père et de son grand oncle que le duc Hercule II dut intervenir au procès afin d'arriver à un compromis par lequel l'héritage fut partagé entre le père et le fils. Gian Battista se maria alors avec Taddea Bendedei, d'une riche famille de Ferrare.

-

En 1567, à trente ans, il entra au service du duc Alphonse II de Ferrare. Il lui conféra le titre de chevalier et lui confia plusieurs missions diplomatiques qui occupèrent dix ans de sa vie. En 1567, ce fut une mission auprès du nouveau doge de Venise Pierre Loredano pour le complimenter de son élection au nom de son maitre après quoi il se rendit auprès du duc de Savoie comme ambassadeur résident. Il y resta plusieurs années puis se rendit à Rome en 1572 preter serment d'obéissance au nouveau pape Gregoire XIII au nom de Ferrare.
L'année 1573 fut pour lui celle des grands voyages, d'abord auprès de l'empereur Maximilien II, puis à Cracovie pour féliciter Henri de Valois de son accession au trone de Pologne et de son couronnement qui eut lieu le 21 février 1574. La délégation italienne arriva à Cracovie dans la seconde moitié d'avril.
Ils auraient pu revenir ensemble, le nouveau roi Henri I de Pologne, à la mort de son frère Charles IX, était devenu roi de France sous le nom d'Henri III. Cinq jours aprè en avoir appris la nouvelle, Henri s'enfuyait de Pologne en faisant un léger détour par Venise et son carnaval, histoire de se remettre de ses émotions.

Gian Battista fut récompensé de ses peines par sa nomination de conseiller secrétaire d'Etat. Il aurait pu profiter tranquillement de sa stuation si le trône de Pologne n'avait pas été vacant pour les motifs que l'on sait. Le duc Alphonse estima alors qu'il pourrait faire un roi de Pologne fort convenable et renvoya son ambassadeur Gian Battista plaider sa cause auprès de la Diète polonaise. Malgré toute les argumentations qu'il présenta, les Polonais choisirent leur compatriote Etienne Bathory en 1575.

Fréquenter les grands est souvent une source de désillusions, le duc Alphonse montrant un certain détachement envers ceux qui l'avaient servi. Loin d'avoir obtenu la reconnaissance de ses mérites et les récompenses qu'il escomptait, Gian Battista avait dépensé en vain une partie de sa fortune sans s'être vu rembourser ses notes de frais. Les mauvais payeurs étant aussi les plus courroucés, Gian Battista quitta Ferrare en 1582 sans prendre congé et se retira sur ses terres de La Guarina, une maison de campagne qu'il possédait dans la Polesina, pès de Rovigo.

-

On ne sait pas très bien pourquoi il eut l'idée de s'opposer au Tasse qu'il avait connu à la cour d'Este. Les extravangances du Tasse l'avaient fait enfermer pendant sept ans et il n'avait du sa libération qu'à une supplique présentée sous forme de chanson: , que le duc eut le bon goût de trouver éloquent.
Guarini, méticuleux et parvois pinailleur, avait relevé de nombreuses coquilles dans les oeuvres du Tasse, mais avait provoqué l'hostilité de l'auteur qui n'avait pas apprécié les initiatives de son cher collègue.
Leur hostilité eut au moins un résultat heureux. Conscient de ne pas égaler le Tasse dans le genre héroïque, Guarini estima qu'il pouvait le surpasser dans la pastorale, un genre littéraire de longue haleine sous forme de poèmes ou d'oeuvre dramatique. La pastorale mettait en scène les amours idylliques de berger et de bergères fortement idealisés, la première du genre n'étant autre que les Gorgiques de Virgile.
C'est au cours de la Renaissance italienne que la pastorale eut le plus de succès. Les Précieuses l'adopteront en France avec un siècle de retard. Après l'«Aminta» du Tasse, Guarini écrivit «Il pastor fido» (le berger fidèle). Le sujet était tiré de l'histoire tragique de Coresos et Callirrhoé, rapportée par Pausanias. Corésos, prêtre de Dyonisos, aimait Callirhoé, fille d'Acheloos, roi de Calydon, mais femme d'Alcmeon, et en était aimé en retour. Amour chaste et sans espoir au goût de l'époque, mais qui allait contre les convenances des bien pensants. Lesdieux, peu coopératifs envers des amants plus chastes qu'eux mêmes, semèrent la folie dans toute la Grèce, perturbant gravement l'ordre public. L'orache de Dodone ordonna à Coresos d'immoler Callirhoé, mais dans un grand geste d'amour, il préféra se donner la mort. Callirhoé désespérée se frappa à son tour.
Guarini avait su exploitar cette légende pour y mêler de nombreux épisodes comiques. Il était passé maître dans la subtilité des pensées et le rafinement des sentiments. L'époque état ce qu'elle était, il y avait mis un style affecté et inséré quelques passages licencieux, bref tous les éléments d'un best-seller.

-

Gian Battista lut tout d'abord son oeuvre devant quelques amis. Ceux ci en firent une relation si enthousiaste que l'auteur dut en faire une lecture publique à la cour de Ferrante II, duc de Guastalla en 1585. Il projetait même de le faire imprimer et de le faire jouer à l'occasion des noces de Charles Emmanuel I de Savoie avec l'infante Catherine. C'est de cette manière que notre homme devint en peu de temps l'un des plus célèbres hommes de lettres d'Italie. Alphonse d'Este, qui avait jusqu'ici fait peu attention aux capacités de Gian Battista, eut peur qu'il illustre la cour d'un autre prince et lui ordonna de revenir à Ferrare reprendre sa charge de Conseiller d'Etat. Il se rendit à son invite, mais se retira à la Guarina pour s'occuper de l'impression et de l'edition qui parut en 1590. L'oeuvre eut de suite un succès prodigieux au point que les éditions se suivaient à la cadence d'une tous les six mois et fut traduit dans presque toutes les langues de l'Europe. La vingtième édition parut en 1602 à Venise, enrichie des notes de l'auteur.

-

Poète de longue date, Guarini avait écrit des sonnets et des madrigaux en italien. Ils furent rassemblés sous le titre de «Rime» et imprimés souvent à la suite du Pastor Fido. Il composa en 1582 une comédie intitulée «Idropica», qui ne fut jouée qu'en 1608 devant le duc de Mantoue, imprimée à Venise en 1613, puis à Viterbe en 1614. Mais le gout du détail et de l'organisation le démangeait, si bien qu'il rédigea un guide de vulgarisation professionnelle,«Il secretario, dialogo nel quale si tratta del secretario, del modo di comporre lettere»

-

Gian Battista était avec les princes comme Sacha Guitry devait l'être avec les femmes, car il ne pouvait vivre ni avec eux, ni sans eux. Il passa cependant douze ans de sa vie dans les cours de Mantoue, de Ferrare, de Florence et d'Urbino.
A Florence, Ferdinand I le combla d'honneurs lors de son arrivée, mais leurs relations furent vite aigries par la manière cavalière dont le duc se débarassait de ses maitresses en les mariant. Il avait contraint l'un des fils de Guarini à épouser une dame de Pise, mais à l'insu de son père. Choqué du procédé, Guarino quitta immédiatement Florence pour la cour d'Urbino, avant que le duc de Toscane ne le rappelle et se réconcilie avec lui. Il lui confia la mission d'aller à Rome en 1605 auprès du nouveau pape Paul V pour le complimenter au sujet de son élection au Saint-Siège.
Gian Battista avait perdu très tôt sa femme à laquelle il était très attaché. Puis il perdit sa fille Anna, tuée par son mari jaloux. Il ne lui restait que ses trois fils. Mais de même qu'il avait lui même plaidé contre son père, il devait maintenant contre ses enfants qui lui disputaient une fortune s'amenuisant en procédures. Ces procès lui prenaient tout son temps qu'il passait en démarches entre Ferrare, Rome et Venise. La fièvre le prit à Venise entre deux procès. Il y mourut le 4 octobre 1612, agé de 74 ans

BIBLIOGRAPHIE: Apostolo Zeno «Vita del Guarini» dans "Galleria du Minerva" T.I - Alessandro Guarini: «Vita del Guarini» - Niceron: «Mémoire pour servir à l’histoire des hommes illustres» T.XXV p;172 - Barotti: «Difesa degli scrittori ferraresi» p.I - Tiraboschi: «Storia della litteratura italiana» T.VII p.111 - Guinguéné: «Histoire de la litterature italienne» T.VI p.379 -


Alessandro Guarini
1575 - 1636


Fils du précédent, il remplit plusieurs fonctions auprès des ducs de Ferrare, puis de ceux de Mantoue et écrivit plusieurs ouvrages qui rencontrèrent quelques succès comme «Bradamante gelosa» (Bradamante jalouse) qu'il fit éditer en 1616. Cette Bradamante était une héroïne du «Orlando furioso» (Roland furieux) de l'Arioste. Grâce à une lance enchantée, elle avait délivré un beau général paien, l'avait fait baptiser, puis de tendres sentiments en étant survenus, ils s'étaient mariés comme de bons bourgeois. La famille d'Este prétendait descendre de leur union. Après tout c'est leur droit.
Mais Bradamante était restée la femme jalouse qu'elle avait toujours été, bien qu'elle ait été l'amante de Roland, tombé à Roncevaux. Roland à son tour, avait été pris de passion pour Angelique et son dédain l'avait rendu furieux, d'où le titre de l'ouvrage. Il fallut qu'un certain Astolphe, se rende sur la lune, monté sur un hippogriffe et en ramène une certaine fiole enchantée. Roland l'ayant bue, recouvrira enfin la raison.
Alessandro écrivit en 1632 «Apologia di Cesare, injiustamente tiranno appellato» (Apologie de César injustement appelé tyran). C'était à la fois un dialogue sur la folie du Tasse, mais aussi une justification de Cesar Borgia, qui chacun le sait, était d'une bonté irréprochable. Alessandro est mort le 14 aout 1636.


Alessandro Guarini


Une telle famille devait avoir son historien. Elle le trouva en un autre Alessandro, petit neveu du précedent. Il avait voué un tel culte à son arrière-grand-père Gian Battista, l'auteur du «Pastor fido» qu'il s'était mis au travail avec l'application dont il en avait héritée. C'était l'hommage du septième Guarini à son illuste ancêtre. Son oeuvre fut insérée dans le «Giornale de lettere d’Italia» T.II p.225.




FIN DE CHAPITRE



Date de création : 16/07/2007 @ 18:03
Dernière modification : 19/02/2013 @ 14:09
Catégorie : Histoire des Guérin
Page lue 2443 fois


Prévisualiser la page Prévisualiser la page     Imprimer la page Imprimer la page

react.gifRéactions à cet article


Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !


^ Haut ^

  Site créé avec GuppY v4.5.11 © 2004-2005 - Licence Libre CeCILL