Recherche




Articles
+ Bulletins
+ Galaxie Guérin
 -  Histoire des Guérin
+ Les aventures de Galaxie
Généalogie
Créer un arbre
Modifier mon arbre
Liste des arbres
Exemple de généalogie
Connexion...
  Membres: 3276

Pseudo:

Mot de passe:

[ Mot de passe perdu ? ]


[ Devenir membre ]


  Membre en ligne: 0
  Anonyme en ligne: 1

Webmaster - Infos
Visites

 124225 visiteurs

 1 visiteur en ligne

Histoire des Guérin - 18 - La Renaissance

(rédaction 27.6.92)





18. LA RENAISSANCE






Roch Guerini comte Linari
1525 - 1597


Il est né le 24 décembre 1525 à Maradia en Toscane, le nom de Linari provenant du château de Linara en Romagne. Compagnon d'études de Cosme Ier de Médicis, il étudia à l'école militaire créée par Alphonse Ier , comte de Ferrare, la meilleure dans cette discipline. Ses lauréats n'avaient aucun souci au sujet de leur carrière, à la stabilité de l'emploi et au montant de leurs rémunérations.
Roch Guérini vint en France vers 1545 et se mit au service de François Ier qui avait le plus grand besoin de spécialistes expérimentés dans ce domaine. Il y fera presque toute sa carrière. Italien d'origine, mais français d'adoption, il francisa très vite son nom en Roch Guérin, comte de Lynar.

-

Il avait vingt ans quand le roi le nomma inspecteur des forteresses du royaume. Il se trouvait à Metz sous les ordres de François de Guise lorsque le duc d'Albe, à la tête de soixante mille Impériaux, vint y mettre le siège le 8 octobre 1552. Roch Guérin participa activement à la défense de la place, bien que, conquise cette même année par les Français, ses moyens de défense aient été encore réduits.
Il parvint cependant à diriger les attaques des assiégeants vers les positions les plus fortes, si bien qu'après un hiver rigoureux marqué par le froid et la faim, les impériaux durent lever le siège le 1 janvier 1553. Avec un ouf de soulagement, c'était pour la France un agréable cadeau de nouvel an.

-

Les hasards de la guerre menèrent notre homme en Corse en 1554. La conquête de la Corse présentait alors deux avantages. Le premier était que l'île pouvait fournir un point d'appui pour la flotte où elle pouvait se rassembler avec celle des turcs, nos alliés d'occasion. Le second était que les Corses de Sampiero Corso y voyaient un excellent moyen de se débarrasser des Génois qu'ils n'avaient jamais portés dans leur coeur. C'est pourquoi ils épousèrent le parti pro-français.
Roch Guérin partit avec les galères du baron de la Garde . Avec le soutien du turc Dragut, ils s'emparèrent de l'île d'Elbe et enlevaient Bastia le 22 août. Une fois conquise, la Corse de couvrit de garnisons françaises pour lesquelles Roch organisa la défense.
Il n'y resta qu'un an et revint remplir ses fonctions de maître ingénieur du roi à Metz aux appointements de soixante livres par mois. A la demande du gouverneur de Vieilleville, il prépara les plans de la future citadelle de Metz qui avait été décidée au conseil du roi. Il y fit «toiser le revestissement des frères Baudes» En 1558, il fit démolir les anciennes murailles de l'église Saint Ladre qui se trouvait alors en dehors de l'enceinte fortifiée. Il en fit transporter les matériaux à la Porte Champenoise où il fit construire un bastion sur lequel il fit graver les lys de France.

La vie militaire n'étant pas de tout repos à cette époque, Roch Guérin assista en 1557 au désastre de Saint-Quentin assiégée par les impériaux. Malgré une résistance énergique, la ville fut prise d'assaut après une bataille perdue sous ses murs. Après un bref séjour à Metz, Roch, comme ingénieur en chef, accompagna le maréchal de Vieilleville devant Thionville où il mit l'artillerie en place. L'attaque française débuta le 6 juin. Roch perdit un oeil lors de l'assaut final du 21 juin qui s'empara de la citadelle. On a conservé de lui un dessin du siège de Thionville.

-

Entre temps, notre personnage avait adopté les idées de la Réforme. Il figure comme parrain dès 1561 dans les registres de l'église de Saint-Privat au Sablon. Il se maria le 15 mai 1564 au temple de Montot, près de Noyers (Yonne) où il épousait Anne de Léonard, fille du baron de Montot et veuve du sieur de Barbé.
Le couple demeura à Metz où Roch ne manquait pas d'occupations. Il avait commencé les fondations de la citadelle en 1551 et fait ériger la Porte Serpenoise ainsi que celles du premier temple réformé situé au Retranchement. Un contemporain anonyme nous décrit ainsi ses occupations:

. «or advint en ce même temps qu’un certain italien ingénieux, Roc Guérin fut aperçu allant de par la ville avec certains massons, garni de cordages et niveaux et faisant certaines marques aux carrefours de quelques rues» Un autre contemporain le qualifie de «grand abatteur d’églises»

Metz entrait alors définitivement dans la souveraineté française le 9 novembre 1556. Elle en profita pour obtenir certaines libertés religieuses qui contrastaient notablement avec l'intolérance en vigueur dans le reste du royaume.
Roch Guérin participa au siège de Liège en 1562, puis à la prise du Havre. Il était aussi dans les rangs protestants commandés par Condé et Coligny à la bataille de Dreux le 19 décembre 1562, où ils furent vaincus par François de Guise.

Il fit terminer la citadelle entre 1562 et 1564. Il avait acquis la seigneurie de la Grange aux Dames , une gentilhommière fortifiée où il aimait résider. Il y invita le pasteur Jean Taffin le 10 juin 1565 devant un public de plusieurs centaines de personnes. Sa fille aînée y fit baptisée le 6 juin 1568.
Avec toute la noblesse des Trois Évêchés, de Lorraine et de Barrois, il avait assisté à Montoy (Moselle) le 2 septembre 1564 aux noces de François de Coligny, seigneur d'Andelot et frère de l'amiral du même nom. Une immense tente dressée dans le parc du château abritait les six cents invités.
Il se trouvait dans l'armée de Condé au début de 1567, marchant à la tête d'un corps d'auxiliaires du Palatinat projetant d'enlever le roi. Avec deux cents autres capitaines, il tenta ensuite de se rendre maître de la citadelle de Metz pour la livrer aux protestants. L'entreprise avait échoué quand la paix de Longjumeau, signée le 23 mars 1568 entre Charles IX et Condé mit fin à la seconde guerre de religion, bien qu'elle se soit traduite par une simple trêve de six mois.

-

Il décida alors d'émigrer à Heidelberg où se trouvaient de nombreux messins protestants. Ils y installèrent une église de langue française en 1570 grâce aux libéralités de l'électeur palatin Frédéric le pieux. On est renseigné sur leur vie quotidienne grâce au journal que la comtesse de Lynar rédigea en Français entre 1564 et 1583.
Malgré ses 47 ans, il participa une nouvelle fois aux guerres de religion après le massacre de la Saint Barthélemy et le soulèvement protestant du midi. Il est mentionné dans une lettre du 5 décembre 1572 dans laquelle le comte de Villars, commandant des soldats du roi, le désigne comme l'un des auteurs d'une tentative protestante contre Angoulême, qui semble avoir échoué.

-

Il quitta définitivement la France et passa au service de l'électeur de Brandebourg Alfred-Fréderic qui lui confia la construction d'une forteresse à Spandau. Il s'occupa aussi d'artillerie et expérimenta les canons afin de régler leur portée et surtout de les alléger. Il réussit en effet à couler un canon de douze pieds (3.60m) qui avait le même rendement qu'un canon de treize à dix sept pieds . L'auteur qui a relevé le fait fait honneur à sa mémoire et le qualifie d'.«homme fort expert et subtil en toutes sortes de fortifications»
Il fit ériger un autel votif en 1582 dans l'église Saint Nicolas de Spandau. Il y meurt en 1597 dans l'exercice de sa charge de gouverneur. Ses deux frères, restés en France furent naturalités par Henri IV.
Sa descendance s'établira définitivement en Prusse, dans le château de Lübbenau en Lusace (Lausitz). Plusieurs seront mentionnés plus loin.

BIBLIOGRAPHIE: R. Mazauric: «Un ingénieur huguenot au XVIème siècle et ses rapports avec l’église réformée messine, Roch Guérini, comte de Lynar« dans "Bulletin de la Société de l'Histoire du Protestantisme français" 1960 T.106 p.173-195 - Pierre Vallé: «L’autel votif du comte Rochus de Lynar à Spandau 1582» Berlin 1882 -


Claude Guérin du Montet et d'Hermaménil
1539 - 1612


Il est né dans une vieille famille lorraine qui portait «d’azur à la pointe d’or, chargée d’une croix potencée d’azur et accompagné en chef de deux autres croix potencées d’or». Le plus ancien est Jean I de Guérin, dit Le Vieux, maître des monnaies du roi René de Sicile, époux de Catherine de Nidal. Son fils Jean de Guérin, dit Le Jeune, lui succéda dans sa charge et épousa Alizon de Geberry. Leur petit fils fut Claude de Guérin, arbalétrier du roi de Sicile, qui par brevet du 20 février 1504, avait obtenu la survivance du titre de sommelier de l'artillerie de son aïeul maternel, Michel de Geberry. Il avait épousé Arambourg de Janin. Son fils est Jacques de Guérin qui hérita de la charge de sommelier à l'arsenal de Lorraine par brevet du 20 janvier 1545.

-

Claude de Guérin, fils de Jacques naquit en 1539. Il n'avait que 24 ans en 1563 quand il obtint la charge de secrétaire d'état. Il entrait ainsi au service de Charles III , dit Le Grand et restera toute sa vie au service de son souverain. Par lettres patentes du 15 avril 1567, il sera nommé surintendant de la reine mère Christine de Danemark au comté de Blamont et dans les seigneuries de Deneuvre
Il poursuivit brillamment sa carrière de grand administrateur, devint président de la Cour des Comptes, de la Cour des Aides et de la Cour des Monnaies de Lorraine par lettres du 7 décembre 1595. C'était une promotion considérable si l'on pense qu'il tenait sous ses ordres toute les finances du duché. C'est lui qui encaissa d'Henri IV en novembre 1594 la coquette somme de 3.766.825 livres pour que Charles III abandonne l'alliance espagnole. Mais il ne profita pas de sa haute position car il testait à Nancy le 23 mai 1596 et décédait l'année suivante.

BIBLIOGRAPHIE: Chesnay Desbois et Badier: «Dictionnaire de la noblesse» 1856 -





Guérin Faradèche
député aux Etats-Généraux de 1576


Guérin Faradèche de Gromont est originaire de Brioude (Haute-Loire). Il fut élu député aux Etats-Généraux qui se réunirent à Blois en 1576. Il y prit la parole pour repousser les prétentions de certaines villes d'Auvergne à être représentées au Tiers-état. Il fit partie de l'assemblée des villes d'Auvergne en 1588 pour rédiger la charte des doléances et désigner des députés aux Etats-Généraux de Blois.

BIBLIOGRAPHIE: «Dictionnaire biographique de la Haute-Loire» p.158 -


François Guérin de Dronero
? - 1596


Né à Dronero au début du seizième siècle, il se rallia à la Réforme d'autant plus facilement que ces vallées alpines étaient peuplées par les Vaudois qui vivaient depuis plusieurs siècles leur vie spirituelle en dehors des canons de l'église romaine. Généralement d'origine française, ils avaient introduit notre langue dans les vallées dites Vaudoises. C'est pourquoi la plupart des localités, bien que situées actuellement en territoire italien, portent des noms français.
Il semble que François ne s'embarrassait pas plus des fleurs de l’Évangiles pour convertir son auditoire que ne le faisaient ses adversaires catholiques qui disaient de lui:

«La mine, le maintien et la procédure de Guérin ne consistaient qu’à monter à cheval, botté, l’éperon au talon, l’épée au côté et par dessus cela, la hallebarde sur le col, et en cette posture, il épouvantait si fort le pauvre monde qu’il était besoin de fuir ou de renoncer à sa foi ou de recevoir des coups de sa hallebarde. Il montait en chaire armé de bottes, d'éperons, d'épée et de hallebarde, voulant par là témoigner que s'il n'était cru en prêchant, il le serait en battant, criant que tous rois, reines, papistes et autres étaient damnés à tous les diables s'ils n'embrassaient pas sa religion»

Emprisonné à Turin en 1543, François réussit à s'évader en 1551 avec son ami Currione et se réfugia à Genève. Il y fréquenta Calvin qui, depuis 1541, dirigeait la ville avec la poigne puritaine qu'on lui connaît. Guérin restera à Genève jusqu'en 1559.
Cette même année 1559 marque un tournant dans la politique européenne. Henri II et Charles Quint, inquiets des progrès du protestantisme dans leurs états, signèrent la paix de Câteau Cambrésis le 3 avril pour se consacrer à la lutte religieuse. Pour ce qui intéresse les vallées vaudoises, on maria le duc de Savoie Emmanuel Philibert aux 36 printemps de Marguerite de Valois. Les Français gardèrent Pignerol , Savillan et Pérouse et rendirent ses états à Philibert.

-

Les protestants des vallées piémontaises et dauphinoises s'attendaient à de nouvelles persécutions. Ils décidèrent de s'allier. François Guérin siégea au traité de Bobbio le 21 janvier 1561 par lequel les communautés réformées des deux versants alpins se promettaient assistance en cas de persécution de la part de leurs souverains respectifs. Elle se produisit de février à avril 1561 sous la forme d'opérations militaires, mais les troupes ducales n'étaient pas à la hauteur de la détermination des réformés qui leur opposèrent une résistance victorieuse au val d'Angrogne . Le duc préféra traiter. Le 5 juin 1561, par le traité de Cavour, il reconnaissait en fait une certaine autonomie aux vallées vaudoises.
C'est alors que la duchesse Marguerite de Savoie chargea François Guérin d'une ambassade à Genève qui dura de décembre 1564 à février 1565. Elle désirait mettre à profit la mort récente de Calvin en 1564 pour inciter les Genevois à se replacer sous la souveraineté de la Savoie dont ils s'étaient séparés en 1526, formant ainsi une enclave au milieu de ses états. Il semble que François n'ait pas mis dans les négociations toute l'ardeur que la comtesse attendait de lui, bien au contraire. En effet, en date du 30 août 1565, existe dans les archives genevoises un avertissement au Conseil de la Ville. Guérin y relatait avoir surpris une conversation entre le duc et un militaire au cours de laquelle les deux hommes discutaient d'un coup de main contre la ville. Plusieurs capitaines y avaient constitué une cinquième colonne devant ouvrir les portes au duc de Savoie. Le rapport de François Guérin révélait les noms des conjurés afin qu'ils soient «arrêtés présentement pour les faire répondre. Cependant que l’on fasse bon guet et que tout ceci soit tenu secret»

On suit notre personnage en 1563 à Verzuolo (pr. Cuneo) puis pendant un certain temps à Angrogne, après quoi il vécut les années 1564 à 1570 dans le Queyras, et finalement jusqu'en 1583 à Saint-Germain . C'est là qu'en juillet 1573, il proposa une controverse publique au curé catholique voisin de Pramol du nom de Sincero Bigliore. Prévue pour le dimanche suivant, elle devait traiter de la messe, un sujet bien trop vaste pour si peu de temps. La discussion n'eut pas lieu, le curé ayant préféré disparaître. Toujours est il que François invita la population au village voisin de Balmas pour l'entendre. A l'exception de deux familles, le village était passé à la Réforme.

-

On peut se demander si ses méthodes expéditives de persuasion n'avaient pas été exagérées par ses ennemis papistes et même si elles étaient du goût de chacun. En effet, certains vaudois de sa paroisse présentèrent le 31 août 1573 une pétition pour obtenir son départ. Ils disaient que Guérin était «plus capitaine que ministre du culte», mais ils ne furent pas écoutés en haut lieu et durent garder leur pasteur.

Un tel personnage provoquait nécessairement le désir de vengeance de ses ennemis. Lors d'un voyage proche à Pérouse en fin 1583, il fut attaqué en chemin et manqua de peu d'être tué. Il se réfugia à Mentoulles chez son fils Bernardin, qu'il avait eu de sa femme Honorée Bresse. Il y mourut le 24 décembre 1596. Bernardin est le père d'un autre François Guérin que nous verrons au siècle suivant;

BIBLIOGRAPHIE: Théo Kiefner:«die Valdeser auf ihrem Weg aus dem val Cluson durch die Schweiz nach Deutschland 1532» (Les Vaudois dans leur route du val Cluson à travers la Suisse vers l’Allemagne 1532) Göttingen 1730 - Louis Desgraves : ««Répertoire des ouvrages de controverse entre catholiques et protestants en France 1598-1695» Genève 1985


Claude Guérin sculpteur


Il est cité comme expert-juré de la ville de Paris dans la seconde moitié du siècle où il était connu comme sculpteur et architecte. Parmi ses travaux de sculptures, figurent ceux qu'il exécuta lors de la restauration du château de Fontainebleau en 1580.

BIBLIOGRAPHIE: Bezenet: «Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs» Gründ 1951 p.481 -


Henricius Warenius


J'ignore le nom de ce personnage qui l'avait latinisé comme le faisaient tous les humanistes. Sans doute s'appelait-il tout simplement Heinrich Gering dans la vie privée. Il s'agit quand même d'un célèbre savant, médecin à Rostock en Allemagne qui vivait au seizième siècle. Il était également pasteur à Hitzacker.

Il avait écrit un ouvrage médical qui fut édité à Leipzig en 1605, après sa mort:«Nosologia seu affectiones humanorum curatis Hermetica et Gallenica thesibus comprehensia ac consentiente Senatu medico in Academia Rostockensi disceptata»
Deux autres oeuvres sont de lui: «Brevis consideratio admonitis Georgi Rostii super controversiis de vera B. Arndi Christianimo» qui fut édité à Lüneburg en 1626, puis «Christliche schriftmaßige vollgegründete Rettung der vier Bücher vom wahren Christenthum»(sauvetage chrétien littéral et bien fondé des quatre livres du vrai christianisme) édité également à Lüneburg en 1689.

BIBLIOGRAPHIE: Wilhelm Pieck Universitätsbibliothek Rostock -«Allgemeine Deutsche Biographie»



Alexandre Guérin de Fuveau
Conseiller au Parlement d'Aix


La famille, originaire de Brignoles (Var) s'était établie à Aix en Provence avec François de Guérin, conseiller au Parlement d'Aix en 1580. De sa femme Baptistine d'Alazardi, il eut Alexandre de Guérin qui acquit les terres du Castelet et des Saussaies et fut reçu à son tour Conseiller au Parlement d'Aix. Il s'allia aux grandes familles provençales le 2 juin 1593 en épousant Catherine de Castellane. Son fils Charles lui succédera en sa charge. Leurs armes portent «de gueules à la colombe essorant d’argent, becquée et membrée d’or»


Guérin de la Dorouvière
auteur dramatique


Né à Angers au début du seizième siècle, il fut tout d'abord avocat en sa ville, puis au Parlement de Paris avant d'entrer chez les Jésuites. On a de lui «Penthée ou l’amour conjugal» une tragédie éditée à Angers en 1608. Certains lui donnent aussi le nom de Guérin d'Aronières.

BIBLIOGRAPHIE: Parfait frères: «Histoire du théâtre français» T.IV p.118-122 - Chaudon et Delandine: «Dictionnaire universel» 1810 - Louis César de Lavallière:«Bibliothèque du théâtre français depuis son origine»


Jean Guérin, dernier ligueur


Ce franciscain originaire de Savoie se trouvait à Paris à la fin des guerres de religion où il s'était rendu célèbre par la violence de ses sermons et de son appartenance inconditionnelle à la Ligue ultra catholique. Il raillait la conversion d'Henri IV que beaucoup ne croyaient pas sincère: «mon chien, ne vas tu pas à la messe. Approche toi qu’on te baille la couronne»
Pendant les derniers mois du siège, frère Guérin se vantait encore de pouvoir armer deux mille Franciscains pour massacrer les Politiques, c'est à dire les catholiques prêts à se rallier à Henri IV s'il se convertissait. Le 17 mars 1594, Guérin fit promener la chasse de Sainte Geneviève pour implorer sa protection.
Mais les événements se déroulèrent très vite. Après s'être engagé à embrasser le catholicisme, Henri IV entrait à Paris sans effusion de sang et promettait une totale amnistie. L'armée espagnole, dépassée par la situation, n'avait pu réagir. Seuls 118 indésirables furent priés de s'éloigner un certain temps de Paris. Frère Guérin n'était pas du nombre, mais tel Hugo après 1862, vexé de ne pas avoir été proscrit comme il s'en jugeait digne, il s'exila volontairement et rejoignit probablement l'armée du duc de Mayenne.




FIN DE CHAPITRE


Date de création : 16/07/2007 @ 18:06
Dernière modification : 19/02/2013 @ 14:09
Catégorie : Histoire des Guérin
Page lue 2506 fois


Prévisualiser la page Prévisualiser la page     Imprimer la page Imprimer la page

react.gifRéactions à cet article


Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !


^ Haut ^

  Site créé avec GuppY v4.5.11 © 2004-2005 - Licence Libre CeCILL