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Histoire des Guérin - 22 - Le temps des Lumières

(Rédaction du 1.7.1992)




22. LE TEMPS DES LUMIERES





Pierre Guérin, orientaliste
1678 - 1729


Il est né en 178 au Tronquay, près de Lyons la Foret (27). Il entra chez les Bénédictins de la congrégation de Saint Maur le 21 octobre 1696 qui l'envoyèrent à Paris où il suivit de brillantes études et se consacra aux langues grecque et hébraïque. Il s'y était mis avec tant d'application qu'il fut vite capable de les enseigner.
Il professa à Rouen et à Reims, et publia en 1717 le Projet d'une grammaire et d'un dictionnaire hébraïque selon une meilleure méthode que les précédentes. Mais il s'opposait ainsi à un confrère du nom de Masclef qui faisait autorité. Ce fut le début d'une controverse qui durera toute leur vie.

On a de lui «Grammatica hebraea et chaldaica ex optimis quae hactenus prodierunt nova facilique methodo concinnata» éditée à Paris en 1724, en deux volumes, chacun d'eux contenant une préface dirigée contre les thèses de Masclef. Sa seconde oeuvre est «Lexicon hebraicum et chaldeo-biblicum, in quo non solom voces primigeniae seu radicales, verum etiam derivatae com omnibus earum accidentibus, ordine alphabetico disponunctur» éditée à Paris en 1746. Pierre Guérin mourut le 29 décembre 1729 à l'abbaye de Saint Germain des Près dont il était bibliothécaire.


Pierre Guérin, théologien
1692 - 1759


Il est né le 19 juin 1692 à Fresnay le Puceux (14) et étudia à l'Université de Caen, d'où il sortit avec le diplôme de docteur en théologie. Il entra successivement comme directeur des Bénédictins de Caen, puis directeur de l'hôpital général de Rouen et contribua à la fondation de l'Académie de Rouen.
Il a laissé sous forme de manuscrits: «Memoire sur les pétrifications de la ville de Bondeville près de Rouen» ainsi qu'une «analyse de cosmographie» et enfin un «traité sur le gui du chêne». Il avait pris en 1745 sa retraite comme chanoine de la cathédrale et mourut à Rouen le 16 avril 1759.



Hippolyte Louis Guérin, imprimeur
1698 - ?


Il fut reçu imprimeur à Paris en 1718 et mit son nom sur plusieurs éditions remarquables, en particulier le Cicéron de l'abbé Olivet, paru entre 1742 et 1743.

BIBLIOGRAPHIE: Chaudon & Delandine «Dictionnaire universel de l’histoire de l’écriture»


Roch Fiedrich Guérin comte von Lynar
1708 - ?


Il est le petit fils du Roch Guérin du seizième siècle. Il est né au château de Lübbenau en Lusace, près de Cottbus. A la fois diplomate du roi de Prusse et théologien, il eut une carrière bien remplie, malgré sa franchise abrupte et sans détours. C'était ce qu'appréciait Fréderic-Guillaume , un gaillard de roi qui ne s'attardait pas dans les nuances, un bourreau de travail pour lui comme pour ses proches.

Roch se retira pour se consacrer à la théologie. On dit de lui qu'il gouvernait l'Europe du fond de son village et qu'il amusa beaucoup les ministres russes par ses projets chimériques. Il publia plusieurs ouvrages dont ses «Explication des évangiles»publiées à Halle en 1775.
Un de ses fils, Heinrich Casimir Gottlieb, comte von Lynar, né en 1748, entra dans la communauté évangélique d'Herrenhut pour se consacrer à l'instruction des enfants. Il meurt à Iéna en 1796. Son frère fait l'objet d'un autre paragraphe.

BIBLIOGRAPHIE: Michaud: «Biographie universelle» - R.Mazauric: «un ingénieur huguenot au XVIème siècle...Roc Guérin, comte de Lynar» dans BSHPF 1960 T.106 p.186 -


Francisco Guerini, compositeur
1710 - 1780


Bien que né à Naples vers 1710, il ne vécut pas en Italie. Il demeura vingt ans à La Haye, entre 1740 et 1760 où il publia quatorze de ses oeuvres musicales, concertos, solos, duettos, terzettos pour violon et violoncelle. Il vécut ensuite à Londres où il mourut en 1780. C'est cependant à Naples que sont conservées ses oeuvres.





Giaccomo Guerini, peintre
1718 - 1793


Il appartient à l'école de Crémone, et peignit plusieurs oeuvres magistrales, en particulier une , puis une ainsi qu'une .

BIBLIOGRAPHIE: Balthazar Bergeret de Gravencourt: «Dictionnaire des biographies françaises» - Ed. Grassetti: «Guida di Cremona»


Charles Antoine Guérin de Lugeac
1720 - 1782


Il est né à Lugeac le 25 mai 1720 et fut l'un des seigneurs les plus aimables et les plus aimés de la cour de Louis XV, dont il était l'un des familiers. Le roi lui fit épouser une nièce de la marquise de Pompadour qui lui facilita sa carrière.
Il était lieutenant en second en 1737 au Royal Infanterie, puis capitaine aux dragons de la Suze en 1740, avec qui il partit pour les campagnes de Westphalie en septembre 1741 et entra en Bohème en août 1742 avant de revenir en France en juillet 1743. Il participa à la bataille de Fontenoy à la suite de quoi, le roi le nomma colonel du régiment de Beauvaisis. Il participa aux sièges de Tournai, Gand, Ostende et Anvers. Mais à Raucoux, une balle lui fracassa la mâchoire. Il en conserva une double balafre qui lui donnera un air hautain qui n'était pas dans son caractère, mais accentua l'autorité qu'il avait sur ses soldats.
Après une longue convalescence, il reprit le commandement de son régiment aux sièges d'Hulst, de Berg op Zoom et de Maastricht. Major général de l'infanterie en mars 1758, il prit part aux campagnes de Westphalie et se distingua à Rossbach le 5 novembre 1757 quand Frédéric II remporta la victoire sur Soubise et les Autrichiens. Maréchal de camp en 1759, il quitte son régiment pour les grenadiers à cheval du roi dont il conservera le commandement pendant dix sept ans. Il se distingua à la Wartburg le 31 juillet en chargeant à la tête d'une brigade de cavalerie, sauvant ainsi l'infanterie mise en difficulté par Berwick.
Détaché sur le Rhin, il était sous les ordres du marquis de Castries et commandait le régiment de Beauvaisis Infanterie à Clostercamp dans la nuit du 15 au 16 octobre 1760, contre les Hanovriens de Ferdinand de Brunswick, lorsqu'il fut blessé au visage. La bataille ayant été indécise malgré le sacrifice du chevalier d'Assas, le deux adversaires s'octroyèrent chacun la victoire.
Louis XV le fit lieutenant général le 25 juillet 1762 et lui confia le poste de gouverneur du pays de Toul, puis lui conféra le grade de Grand Croix de Saint-Louis en 1771. Il participa aux préparatifs faits en 1779 au Havre et à Saint Malô en vue d'une expédition contre les Anglais au début de la guerre d'indépendance américaine. Il meurt au château de Coudray sur Seine, près de Corbeil le 2 novembre 1782.

BIBLIOGRAPHIE: F.Nicolon: «La vraie figure du marquis de Lugeac» Brioude 1942 - «Dictionnaire biographique de la Haute-Loire» p.197 -


Jean Guérin, peintre en laques
? - 1797


Il est né à Clermont en Argonne, d'une famille sans doute protestante, car il a passé la majeure partie de sa vie en Allemagne où il avait monté une fabrique de laques à Brunswick. Les laques étaient venues d'orient au début du siècle et le goût s'en était largement répandu en Europe et qu'on en recouvrit le mobilier. C'est dire que le créneau était bon, si bien que notre homme fonda une seconde fabrique de laque à Berlin et qu'il la dirigea jusqu'à sa mort. Frederic II de Prusse lui octroya une pension. Jean mourut à Berlin en 1797.

BIBLIOGRAPHIE: Benezet: «Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs» Gründ 1951.


Pierre Guérin du Rocher, orientaliste
1731 - 1792


Il est né le 1 mars 1731 à Sainte Honorine le Guillaume et entra chez les Jésuites. Il fit ses études à Caen et fut professeur de philosophie à Bourges, Nevers, Rouen et Paris. Il est ordonné prêtre en 1760. L'ordre ayant été dissous en 1773, il entreprit un long voyage d'études qui le conduisit en Italie, en Allemagne et en Pologne où il resta plusieurs années, uniquement occupé à l'étude des langues anciennes et orientales, dont il pensait trouver les origines chez plusieurs peuples du nord. Il ramena des volumes entiers de notes. En 1776, il est nommé supérieur de la maison des nouveaux convertis et confesseur de Marie-Antoinette.
Pierre se rendit célèbre par son «Histoire véritable des temps fabuleux» éditée à Paris en 1776. Il partait du principe que tout ce que l'on savait alors sur les Egyptiens et les Perses n'était que la déformation des passages des Ecritures. Il voulait ainsi démontrer la grande antiquité des livres de Moïse contre l'opinion de Voltaire. Emporté par son érudition, sa passion et une similitude de détails, il soutint que Menes et Noë, Sesostris et Jacob, Protée et Joseph étaient les mêmes personnages sous deux noms différents.
Pierre avait été trop loin dans la naïveté, que relevèrent tous ceux qui repoussaient la main mise de la religion en des domaines où elle n'avait que faire. Voltaire ouvrit le débat par un pamphlet plus amusant que méchant. C'était son style. Mais le monde savant se divisa entre les adversaires et les partisans de Pierre Guérin. Peu porté sur les joutes, il était assez embarrassé des proportions qu'avait prise la défense de ses idées. Louis XVI, sans doute ému de sa franchise, lui décerna une pension qui lui permit de vivre au milieu de ses livres.
La Révolution ne voulut pas le laisser tranquille. Arrêté le 13 août 1792 pour avoir refusé le serment exigé des prêtres, il fut enfermé dans la prison des Carmes et massacré le 2 septembre avec son frère dont nous parlerons plus loin. L'église l'a proclamé bienheureux.

BIBLIOGRAPHIE: Firmin Didot: «Nouvelle biographie générale» - abbé Pierre Flament: «Deux mille prêtres normands face à la Révolution» Perrin p.115 -


Jean Louis Guérin, astronome


Il est né à Paris le 21 juillet 1732 d'un père receveur des tailles à Amboise, où il occupa plus tard la même charge. En 1770 il entra au service de l'illustre astronome Lalande dont il avait le même age et dirigeait depuis deux ans l'Observatoire de Paris. Ils travaillèrent ensemble aux Ephémérides et préparèrent le recensement des étoiles, un travail encore inachevé et qui ne le sera jamais en raison des progrès dans les moyens de recherche. Lalande, aidé de son neveu Michel de Lalande et de Guérin arrivèrent à dénombrer 50.000 étoiles jusqu'à la magnitude 9, comprises entre le pôle et la déclinaison -20° sous l'equateur. C'est considérable quand on sait que depuis Hipparque, la magnitude 1 correspond aux étoiles les plus brillantes et la magnitude 6 aux dernières étoiles visibles à l'oeil nu. On ignore quand et où Jean Louis Guérin est mort.

BIBLIOGRAPHIE: Firmin Didot: «Nouvelle biographie générale» - Lalande «Bibliographie astronomique» p. 339 -


François Robert Guérin du Rocher
1736 - 1792


Il naquit à Falaise le 23 octobre 1736 et suivit une carrière à peu près identique à celle de son frère dont il est question plus haut. Il fit ses études chez les Jésuites de Caen. Après la suppression des Jésuites, il allai prêcher dans les missions du Levant. La mission de Constantinople ayant été détruite en 1774, il dut se sauver en abandonnant le résultat de ses travaux. Revenu en France, il est chapelain des religieuses de Saint-Avit près de Chateaudun, aumônier de la Visitation de Paris, puis aumônier de la Salpêtrière.
Il quitte la Salpêtrière, refuse comme son frère de prêter le serment constitutionnel en janvier 1791 tout en continuant à enseigner au séminaire de Saint Firmin. Réfugié chez son frère aux Nouveaux Convertis, il est arrêté avec lui à la prison des Carmes et massacré le 2 septembre 1792. L'église l'a proclamé bienheureux le 17 octobre 1926.

BIBLIOGRAPHIE: Firmin Didot «Nouvelle biographie générale» - abbé Flament, ibidem.


Friedrich Ulrich Guérin von Lynar, diplomate


Il est le fils de Roch Friedrich, et comme son frère Heinrich Casimir, est né au château de Lübbenau en Lusace. Les hasards de l'existence firent de lui le chambellan du roi de Danemark et à ce titre voyagea dans la plus grande partie de l'Europe. Familier et correspondant de la célèbre famille de savants, les Bernouilli, il leur communiquait ses observations qui furent insérées dans «Sammlung kleiner Reisen» (recueil de petits voyages)

BIBLIOGRAPHIE: Firmin Didot:«Nouvelle biographie générale»


Marin Guillaume Guérin
1760 - 1835


Né à Saint Martin l'Aiguillon en 1760, il est mort à Boucé en 1835. Vicaire à Saint-Denis sur Sarthon, près d'Alençon, il refuse le serment constitutionnel et entre dans la clandestinité en 1792. Arrêté le 4 germinal an VI (24 mars 1798), il est remis en liberté en février 1800. Il est l'arrière grand oncle de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus.

BIBLIOGRAPHIE: abbé Flament: «Deux mille prêtres normands face à la Révolution» Editions Perrin p.71 -




FIN DE CHAPITRE





Date de création : 16/07/2007 @ 18:26
Dernière modification : 19/02/2013 @ 14:09
Catégorie : Histoire des Guérin
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